BSP bullet simulating projectile

L’utilisateur de protections balistiques exige que celles-ci soient soumises à un essai de résistance représentatif de la menace potentielle. L’acquéreur impose donc le respect d’une norme ou d’une spécification technique ad hoc. Actuellement ces prescriptions imposent l’emploi de munitions « du commerce » pour la vérification de la capacité de protection anti-balle. Il existe cependant certains problèmes qui mettent en péril la reproductibilité et donc l’harmonisation de tels essais : variations importantes des cartouches du commerce, choix arbitraires des fabricants et (non) disponibilité sur le marché. Cette complexité réelle du procédé d’évaluation justifie qu’un certain écart soit autorisé entre les projectiles correspondant à la menace réelle et ceux utilisés pour l’évaluation. Cette démarche impose à son tour deux actions distinctes : • la définition de possibles simulants de projectiles (« bullet simulating projectile » : BSP) en évitant de tomber dans les travers précités, • le reclassement des projectiles réels par rapport à ces BSP : cette phase requiert une compréhension poussée des phénomènes liés à la perforation et pourrait s’appuyer sur des outils de simulation numérique.